La USDA (United States Department of Agriculture – Département américain à l’agriculture) a demandé une révision de la réglementation des Organisme Génétiquement Modifié (OGM) aux États-Unis. Pour Greenpeace Canada, « l’effet Obama se fait sentir même dans le dossier des OGM ! »

Greenpeace Canada a accueilli « favorablement l’annonce de la révision de la réglementation en matière d’OGM par l’USDA. »

Pour Eric Darier, cette demande de révision de la réglementation des OGM aux États-Unis par la USDA « démontre la volonté de la nouvelle administration américaine de réviser la réglementation sur une technologie et des aliments qui demeurent, 13 ans après leur mise en marché, très controversés et dont l’innocuité pour la santé et l’environnement non toujours pas été démontrées d’une manière scientifique et rigoureuse. »

La USDA demande une révision de la réglementation des OGM aux États-Unis La USDA (United States Department of Agriculture – Département américain à l’agriculture) a demandé une révision de la réglementation des OGM aux États-Unis, l’effet Obama selon Greenpeace.

Greenpeace « exige que le gouvernement fédéral entame une révision similaire de la réglementation canadienne en matière d’OGM, d’une façon transparente et publique. Le rapport de 2001 des 14 experts de la Société royale du Canada qui a été très largement ignoré par les gouvernements successifs au fédéral devrait servir de document de discussion de base pour cette révision. »

En février 2001, un comité d’experts soulevait « de sérieuses questions à propos de la réglementation canadienne sur les aliments transgéniques. » D’après un panel de scientifiques de la Société royale du Canada, les plantes et aliments transgéniques « devraient être testés avec plus de rigueur, les analyses devraient faire l’objet d’un examen indépendant et un moratorium devrait être placé sur la pisciculture de poissons génétiquement modifiés sur les côtes du Canada. » Ces conclusions figuraient au nombre des cinquante-trois recommandations formulées par le Comité d’experts sur l’avenir de la biotechnologie alimentaire qui avait déposé son rapport à Ottawa.

« De plus, cette révision de la réglementation devrait aussi considérer l’adoption de l’étiquetage obligatoire des OGM qui est déjà en place dans plus d’une quarantaine de pays, dont l’Europe. La norme volontaire de l’étiquetage des OGM adopté par le gouvernement fédéral en 2003 n’a encore produit aucune étiquette ’’avec OGM’’ dans les supermarchés, » ajoute Eric Darier.

De son côté, toujours en 2001, la Société royale du Canada préconisait « qu’un étiquetage obligatoire ne devrait s’imposer que s’il existe des preuves scientifiques d’un risque important pour certaines composantes de la population, par exemple les gens qui souffrent d’allergies. »

Source : Par Pierre MELQUIOT, www.actualites-news-environnement.com, le 18/03/2008