Des scientifiques chinois du ministère de l’Agriculture ont déclaré sans risque vendredi une variété génétiquement modifiée de cette céréale, qui pourrait être produite à grande échelle dans deux ou trois ans dans le pays, premier producteur et consommateur mondial de riz.

L’accord du certificat de sûreté au riz Bt, résistant aux nuisibles, suit une première validation d’une autre variété la semaine passée.

Greenpeace dénonce une autorisation de riz OGM en Chine

Le 27 novembre, le Comité chinois de biosécurité a rendu un avis positif à propos de la culture de riz transgénique. Si le gouvernement chinois décidait de suivre cette recommandation, la Chine deviendrait le premier pays à cultiver commercialement du riz génétiquement modifié.

Greenpeace demande donc à Pékin de renoncer à cette culture commerciale de riz OGM sur son territoire.

Une telle autorisation mettrait en péril l’alimentation de base de la Chine, le pays le plus peuplé au monde. Elle mettrait également en péril sa sécurité alimentaire, car la plupart des brevets des semences transgéniques sont détenus par des multinationales étrangères.

Aucun pays au monde n’a encore pris le risque de cultiver commercialement du riz génétiquement modifié. Pourtant, Greenpeace a déjà signalé à plusieurs reprises des cas de contamination du riz conventionnel par des essais de riz chinois et américain. En 2005, des tests sur des échantillons de produits élaborés à base de riz vendus dans les magasins d’alimentation asiatique, dont Tang Frères en France, avaient révélé la présence de riz illégal dans leur composition.
En savoir plus sur notre combat contre le riz OGM

Source : Greenpeace France, 27novembre 2009